Pendant que l’État prévoit de distribuer à chaque foyer un manuel de survie en cas de crise majeure…
Chez Aezeo, on n’a pas attendu la crise pour parler d’autonomie.
Mais on salue ce soudain regain d’intérêt pour ce qui, depuis longtemps, devrait relever du bon sens : être capable de couvrir ses besoins vitaux sans dépendre de systèmes complexes et fragiles.
Aujourd’hui, on vous propose une réflexion directe et concrète autour d’un sujet souvent relégué au second plan : l’autonomie en chauffage simple, quoi qu’il arrive.
(nous vous enverrons un e-mail avec les détails)
Accès direct au Live sur Youtube (vous ne recevrez pas de rappel)
Poêle Bouilleur Aezeo, fabriqué et installé en DIY (toute les installations dans la rubrique « Réalisations »)
1️⃣ 🔥 Se chauffer, un besoin vital considéré comme un « confort »
Se chauffer est bien plus qu’un luxe. Sans chauffage en hiver, une maison devient vite inhabitable. Et pourtant, en cas de coupure de courant 99% des habitations et tertiaires restent totalement dépendant d’électricité alors même que la plus part ont des chauffages et chaudières alimentés par un autre combustible (Fioul/Gaz/bois…).
Pas la moindre sécurité permettant une continuité de production.
Notre capacité à produire de la chaleur à grande échelle repose sur deux ressources :
-
Un réseau électrique stable
-
Un approvisionnement en gaz ou en fioul régulier
Deux systèmes centralisés, industriels, fragiles en cas de « crise majeure » car fortement tributaire d’aléas, commerciaux (approvisionnement de combustibles non présents sur le territoire), climatiques (grands froids, tempêtes) et potentiellement les premières cibles si on parle d’un attentat quelconque.
Deux dépendances dont il est toutefois très simple de se défaire !
2️⃣ 📊 Une maison, combien ça consomme ?
La plupart des études parlent en kilowattheures (kWh) par an.
Pour rendre plus accessible et palpable cette information parlons en stères de bois.
👉 Exemple très concret issu d’un cas pratique (dernière étude thermique en date) :
Une maison étudiée dans notre fichier d’aide au dimensionnement montre :
- Sans solaire thermique : 7 850 kWh/an → ≈ 5,2 stères de bois par an
-
Avec solaire thermique (8m²) : 4 900 kWh/an → ≈ 3,3 stères de bois par an
Ces chiffres sont simples, lisibles, et surtout tangibles.
3️⃣🌲 Le bois : indépendance ou nouvelle dépendance ?
On entend souvent : “je suis autonome, je me chauffe au bois.”
Mais si vous achetez votre bois, vous êtes économiquement dépendant d’un marché.
Plus vous consommez, plus vous dépendez de cette ressource
L’isolation de votre habitat est une première réponse (divise entre 5 et 10 fois votre consommations), le solaire en est une seconde (divise par 2 votre consommation).
Si vous produisez votre bois vous-même, vous êtes dépendant… de votre temps.
-
Faire son bois prend des heures.
-
C’est un travail physique.
-
C’est aussi une logistique (outils, transport, sécurité).
Et si vous souhaitez être autonome indépendamment d’échanges avec un « vendeur de bois », il vous faut un jardin ou une petite forêt gérée durablement, capable de produire ces 3 à 5 stères par an…
4️⃣ 🔄 Circulation de l’eau dans les radiateurs… sans électricité
Un poêle bouilleur, c’est plus qu’un foyer :
C’est une machine qui chauffe de l’eau, pour alimenter des radiateurs ou un ballon tampon.
Et là encore, un choix technique fondamental se pose :
-
Thermosiphon : aucun besoin en électricité, mais contraintes sur les pentes, la hauteur, la disposition.
-
Circulation forcée : efficace, souple, mais dépend de pompes et de quelques watts d’électricité.
On parle ici de très faibles puissances. Une petite installation photovoltaïque avec batterie peut suffire à garantir cette fonction de base.
Mais le débat est toujours le même :
Préférez-vous un système totalement passif mais rigide ?
Ou un système actif, souple, mais qui demande une micro-énergie pilotée ?
5️⃣🎯 Une étude technique, mais aussi existentielle
Les chiffres sont là. Les techniques aussi.
Mais il ne suffit pas de les additionner pour avoir “la bonne solution”.
👉 Vos réponses viendront :
-
de votre éthique personnelle,
-
de votre capacité physique,
-
de votre terrain et environnement,
-
de vos choix de vie.
🎯 Pour conclure
L’autonomie a son lot de contraintes, à nous de les maitriser pour les convertir positivement.
C’est une série d’équilibres à trouver et c’est d’ailleurs en temps normal ce qu’on appel une société. S’organiser et penser à tout…à plusieurs ! A l’échelle d’un pays, d’une ville, mais aussi à notre échelle avec nos voisins !?
Les contraintes sont exactement les mêmes c’est simplement l’intelligence collective qui s’est imposée sur l’individu… ou le survivaliste ! 😉
L’autonomie ne se décide pas dans la panique #Manuel de Survie.
Elle se construit, à votre rythme, avec vos contraintes et vos rêves.
Bon cheminement à vous. et au plaisir de vous retrouver LUNDI 31 MARS à 19h pour vous présenter les solutions techniques et répondre à vos questions sur le sujet !